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133 – MARIE-ALBERTINE DE SAXE (1779-1851)

133 - MARIE-ALBERTINE DE SAXE, (1779-1851) , princesse de Carignan.

mère du roi Charles-Albert

Maria_Cristina_Albertina_di_Sassonia
Marie Cristine Albertine de Saxe.

Fille du prince Charles de Saxe, duc de Courlande, née en 1779 à Dresde

Nièce du prince Antoine ( qui avait épousé Caroline de Savoie en 1781) , de Josefa de Saxe ( 1731-1767) dauphine de France ( mère de Louis XVI, de Clotilde de France, des rois Louis XVIII et Charles X) du duc de Teschen ( qui a épousé Christine de Habsbourg, sœur de Marie-Antoinette, gouvernante des Pays Bas)

Elle épouse en octobre 1797 à Augsbourg Charles-Emmanuel de Savoie-Carignan, prince de Carignan ( 1770-1800). En 1799, juste après la naissance d’un héritier ( le futur Charles-Albert), ils refusent de partir avec la famille royale et Charles se voit donc dépossédé de ses titres et de ses prérogatives de prince souverain par Charles Emmanuel IV. Le ménage passe alors à Paris où il vit modestement à Chaillot où le prince s’éteint en août juste après la naissance de leur fille Elisabeth

Marie-Albertine se remarie en février 1810 avec le jeune comte Jules-Thibault de Montléart ( 1787-1865) d’une famille de l’Orléanais enrichie à Saint-Domingue, dont elle aurait eu avec lui en novembre 1807 un garçon né à Avignon et en janvier 1809 une fille née à Beauvais…mais certains (dont Ernest Daudet) affirment que le jeune officier l’épousa après l’avoir sauvée de l’incendie de l’ambassade d’Autriche en 1810. C’est incontestablement ce remariage qui la poussa à envoyer son fils finir son éducation à Genève chez le pasteur Vaucher , choix qu’on ne cessa de lui reprocher par la suite mais qui ne fut finalement pas aussi mauvais que ses ennemis le prétendirent

Par la suite brouillée avec son fils qui ne lui pardonne ni son remariage ni ses anciennes opinions jacobines, elle voyage à Dresde et à Vienne soucieuse de l’établissement de son mari ( reconnu prince d’empire en 1822) et des deux enfants qu’elle avait eus de lui , elle ne réapparait en Piémont qu’en 1849 une fois son fils parti en exil et s’établit un temps à Moncalieri mais elle ne s’y retrouve pas et retourne à Paris pour y mourir en 1852. Son mari ne mourut qu’en décembre 1865 à 75 ans après avoir épousé quatre mois auparavant en secondes noces Félicie de la Trémouille ( 1836-1915) ) âgée de 49 ans de moins que lui