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116bis – FRANCOISE DE FOIX-CANDALE (?-1593)

FRANCOISE DE FOIX-CANDALE (morte en 1593)

Elle était la fille de Jean, comte de Gurson et de Fleix.

Château édifié au XVIe siècle par Jacques de Foix-Candale, baron de Doazit
Château édifié au XVIe siècle par Jacques de Foix-Candale, baron de Doazit

La famille de Foix-Candale est une branche cadette de la grande famille de Foix qui eut la couronne de Navarre avant de la passer aux Albret puis aux Bourbon. Cette famille était très liée aux Montmorency, (n’oublions pas que Anne de Montmorency était le grand ami de Jean de Laval gouverneur de Bretagne, trés lié aux Brosse et qui avait épousé Françoise de Foix, cousine des Candale (et célèbre maîtresse de François 1°) amitié confirmée par le don du comté de Châteaubriant que fit Laval sans postérité à son ami Montmorency.

Anne (116bis) épouse en 1539 Claude de Savoie-Tende (1507-1566) gouverneur de Provence, veuf de Marie de Chabannes (116), qui devient en 1561 comte de Sommariva, admis en 1562 à la succession de Savoie (la duchesse Marguerite de Valois (96 / 1523-1574,  n’ayant pas encore d’enfant mâle). Remarquons que Claude se marie presque en même temps que son frère Honorat II (1511-1580, ce dernier épouse en 1540 Jeanne-Françoise (118 / ????-1542) de Foix de Castillon dont il a une seule fille lui aussi : Henriette de Savoie-Villard). Les deux frères se liant à la puissante maison des Foix- Candale (quoique d’une génération précédente, Françoise était presque du même âge que sa cousine Jeanne, fille de son cousin germain).

Françoise eut deux enfants : René (de Ciprères) II et enfin Anne-Marguerite de Tende (117quatre).

En ces périodes troublées, on a du mal à discerner les options religieuses de chacun (surtout des femmes) d’autant que beaucoup de ces dernières étaient fort changeantes. Il a été dit que Françoise de Foix était protestante (ou de tendance réformée) ce qui expliquerait la modération de son époux qui fut toute sa vie sinon réformé lui-même mais favorable aux protestants ou du moins soucieux de les ménager. On ne sait quel fut son rôle précis dans la vie de son époux, quelle part elle joua dans la longue querelle de ce dernier avec son fils Honorat III ( du premier lit) et quel rôle elle put avoir dans la querelle qui opposa ses propres enfants à ceux de Marie de Chabannes ( ne dit-on pas que le très catholique Honorat III a pu faire assassiner son demi-frère le « trop » protestant René de Ciprère ?) . En 1566, Claude meurt (de maladie et non par assassinat comme il a été parfois dit) la laissant seule face à un clan catholique très hostile. Françoise survécut près de 30 ans à son mari, ayant perdu tous ses enfants et beaux-enfants et mourant presque en même temps que sa fille Anne-Marguerite de Tende (117quatre) à la toute fin du siècle.