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0 – Ansilia

001 HUMBERT ET ANCILLA
Gravure romantique

ANSILIA (ou Amilia) épouse d’Humbert aux Blanches Mains, elle en a quatre fils.

Humbert (970 ?-1047 ?) ne nous a vraiment pas facilité la connaissance de son entourage féminin puisque non seulement nous n’avons aucune idée de sa mère, mais pas d’avantage pour son mariage. Ici aussi on hésite sur deux mariages successifs mais ici aussi la simplicité prévaut avec une seule épouse

A la Renaissance, confondant les générations, Emmanuel-Guillaume Paradin suivi de Philibert de Pingon (1525-1582) soutint une union avec Adélaide (ou Adelis 1020-1091) fille du « roi (ou du marquis) » Manfred de Suse (mort en 1041) déjà "réputée pour sa beauté et sa bonne grâce"  la nouvelle jeune épouse permit un apaisement et un rapprochement définitif entre les deux maisons de Suse et de Maurienne. Cependant la préférence historique se porta unanimement   sur une certaine Ansilia aussi mystérieuse que ses collègues voisines et soi-disant parentes. On a parlé d’une « Bourguignonne », mais plus sûrement aussi d’une « Suisse «. De toutes les façons, le mystère demeure sur son origine (plateau suisse ? Valais ? Allemagne du sud ?) et même sur son nom (Von Lenzburg ? Schännis) et bien sûr sur sa famille (son père est dit avoir été recteur laïc de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune, à moins qu’il n’ait été officier (maître des cérémonies ?) à la cour de Bourgogne.

Nul ne sait quel fut son rôle politique éventuel, en tous les cas, il semble bien qu’elle donna le jour à une fille mystérieuse (appelée Adélaide et déjà mariée à un d’Albon du Dauphiné ou à un comte de Bourgogne) mais surtout (ce qui est plus sûr) à quatre fils (ce qui était bien la principale chose qu’on exigeait d’elle ) deux devinrent évêques (Burcard à Aoste et Aimon à Sion), les deux autres restèrent laïcs et maîtres du nouveau petit Etat (Amédée ou Amé et Oddon).

VIGNET (X. de)  : « Mémoires sur Humbert aux Blanches Mains » in Mémoires de l’Académie de Savoie. I° série, .III. 1828.

VIGNET (X. de)  : « Mémoires sur Humbert aux Blanches Mains » in Mémoires de l’Académie de Savoie. I° série, .III. 1828.

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DEMOTZ B.. : la Bourgogne dernier des royaumes carolingiens (855-1056) Rhinfelden Paris. 2008

DEMOTZ B. : la Bourgogne dernier des royaumes carolingiens (855-1056) Rhinfelden Paris. 2008 a